Qu’est-ce qu’un projet photo 52 ?

Un projet photo 52 est, comme son nom l’indique, un projet contenant 52 photographies.
Dans une année, il y a aussi 52 semaines, il me faut donc prendre une photo par semaine.
Mission impossible pour certains, challenge créatif pour d’autres, une chose est sûre, pour l'instant ce projet a été source d'inspiration et de motivation. Devoir publier une photo par semaine implique à faire au moins une sortie photo la semaine, développant ainsi la pratique, et donc la créativité.
Le projet 52 est maintenant terminé, vous pouvez voir toutes les photos si-dessous.

Vous avez déjà lu quelques unes de ses lignes par ici, Amandine Reist vient de sortir son recueil de poèmes.

 

Imaginez un attrape-rêves dans une chambre sombre. Imaginez ses courbes, puis ses fils devenus rêches, et enfin ses plumes colorées de gris dans l'obscurité. Dans cette œuvre poétique d'Amandine Reist, parcourez les pages d'une vie rythmée de joie et de deuil, de fougue adolescente et de peurs sereines. Un attrape-rêves renferme plus de secrets que vous ne le pensez.



Semaine 52


Semaine 51

10 juillet 2016,

 Aujourd'hui c'est la finale de l'Euro UEFA 2016.

 Je suis alors en vacances chez mon père, dans un village du Sud-Ouest de la France.

Par souci d’anonymat, nous l’appellerons Papa.

 Je n'aime pas particulièrement le football, mais pris d'un entrain peu commun, je propose à Papa d'aller voir cette

finale au village. Plus important que d'aller boire une bière devant un jeu de marionnettes peu divertissant, cette finale serait l'occasion idéale pour capturer des scènes de liesse.

 Quelques portugais, une majorité de français. Papa prend du rosé - je crois savoir qu'il apprécie le bon vin.

Un homme d’une cinquantaine d’années se tient alors debout près de notre table. Papa lui offre un verre de rosé.

Il est Allemand, se nomme Jörg (Georges), et il vit sur un bateau accosté au canal de Moissac.

Par chance, il parle très bien le français.

 A mon plus grand plaisir, on est franchement mauvais au football, et Ronaldo fait sa chochotte, la partie se prolonge.

 

(Pris d'un élan de conscience, je cherche

"ronaldo finale euro 2016" sur Google.

Le premier lien est un article de l’Équipe.

Mes poils se hérissent, je ferme la page.)

 

Jörg est un amoureux de la France, et plus particulièrement du Sud-Ouest.

C'est un homme qui a beaucoup voyagé, et il dit que cette région est le plus bel endroit du monde.

Je suis perplexe.

Il est rejoint alors par un couple d'amis, Meryle et Helmut, une australienne et un allemand.

Je vois que Meryle n'est pas très intéressée par le football, et las de prendre des photos, je lui parle.

Il se trouve qu'elle a fait le tour du monde en bateau avec Helmut, trente ans en arrière.

Actuellement ils vivent sur un bateau dans un village voisin, en attendant de le vendre pour s'acheter une maison en Nouvelle-Zélande et finir leur vie là-bas.


 Jörg et Meryle, entre deux arrêts de jeu.


Plus de pintes que de buts. Le match se termine, on a perdu. Tant pis.

C'était une soirée très agréable, on se dit au revoir et rentrons chacun de notre côté.

 

Ça aurait pu se finir comme ça.

 

Le lendemain, je propose à mon père d'aller dans le village où sont amarrés Meryle et Helmut.

Outre le fait que c'est un bel endroit, nous pourrions les rencontrer. J'avais dans l'idée de leur donner les photos que j'avais faites d'eux la veille.

Leur bateau est vide, ils ne sont pas là. Des personnes assis sur le quai nous disent qu'ils viennent de partir.

Tant pis, nous rentrons. Seulement, sur le chemin du retour, nous passons par le canal de Moissac.

Le bateau de Jörg est là, et Meryle et Helmut sont à l'intérieur avec lui.


 Meryle sur le bateau de Jörg.


Ils nous invitent à boire un verre sur le bateau.

Papa a dû voir la bouteille de rosé posée sur la table, alors on s'assoit.

Meryle raconte son tour du monde avec Helmut, agrémenté par quelques anecdotes amusantes le concernant.

On parle du Brexit aussi, du terrorisme.

Il est déjà 20 heures, il faut rentrer.


Helmut


Parfois, ce sont les rencontres les plus inopinées qui sont les plus belles.

Le site web de Meryle et Helmut, sur lequel ils racontent leur périple : http://fallado.net/

 


Semaine 50

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lourdes 2016


Semaine 49

A cet instant, un homme peu averti de la situation m'a adressé la parole "Je ne comprends pas, j'ai l'impression qu'ils font la guerre au vendeur de lunettes. Ce n'est pas très logique", puis il est reparti.


Semaine 48

Une petite statue, compacte, refermée sur la haine du monde, conservant dans chaque millimètre de sa chair comme une charge, une énergie retenue de désespoir ...
Les séquences de gestes répétitifs sont moins longues. Moins ecchymoses aussi, tout se passe comme si il apprenait peu à peu à avoir pitié de lui-même. Je me souviens de ce que nous avait dis un des premiers toubibs que nous avons consultés lorsqu'elle avait commencé à se frapper le visage : "Il lui faut expier l'effroyable pêché d'exister.".
Une maladie métaphysique, l'autisme au fond : il se situait au-delà de tout, de la raison, du langage, dès ses premiers mois il avait été ailleurs. Mais où ?

 

Extrait du Silence de Clara de Patrick Cauvin


Semaine 47

Cette semaine, une photographie prise lors de la manifestation contre la loi travail, à Marseille.
La révolte c'est la vie, la soumission c'est la mort.


Semaine 46

La pianiste


Semaine 45


Semaine 44

Prise lors de la Japan Expo Sud, convention autour du monde japonais rassemblant chaque année des férus de cosplay (déguisement).

Être photographiée pendant de nombreuses heures d'affilées ... La lassitude se lit-elle sur son visage ?

Puisse-t-elle s'envoler à la fin de la journée.


Semaine 43

On fait dans l'original cette semaine, avec un homme contemplant l'immensité devant lui (c'est du cynisme).


Semaine 42

Quarante-deuxième semaine du projet 52.

Plus que 10 ... et après ?


Semaine 41


Semaine 40

Si vous êtes marseillais, vous avez dû vous apercevoir qu'un vent violent a soufflé aujourd'hui.

Les sachets plastiques volent, parfois les gens aussi, mais surtout les vagues viennent s'éclater sur les rochers.
Je sais pas vous, mais je trouve que cette scène ressemble à s'y méprendre au Voyageur contemplant une mer de nuages, sans la redingote et la canne bien évidemment.

Semaine 39

L'urbanisme prend son pied sur la nature.


Semaine 38


Semaine 37

J'ai continué pendant plusieurs minutes à photographier ce couple avec cet enfant - qui est vraisemblablement leur petit-fils.
Quelques secondes après ce cliché, la grand-mère, lasse, s'en va.
Le grand-père, lui, s'assoie difficilement à côté de son petit-fils pour jouer avec lui.
Ensuite, je suis parti.


Semaine 36

Le même que la semaine dernière, plus vieux de quelques jours.

Je m'interroge toujours : à qui parle-t-il ?

Que vos fêtes soient belles !


Semaine 35


Semaine 34


Semaine 33


Semaine 32


#PrayForParis

Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion - Voltaire.


Semaine 31

En ces temps troubles, chérissons nos prochains ...


Semaine 30

Faites place !


Article - Les Baumettes au cœur

Apparition photographique dans un article de Marina Fabre sur la prison des Baumettes, à travers le regard d'une conseillère pénitentiaire en insertion et probation.

Allez jeter un œil : http://www.lesnouvellesnews.fr/conseillere-penitentiaire-baumettes/


Semaine 29

J'espère que ça vous plaira ...

... et que votre semaine de la Toussaint soit belle !


Semaine 28

Euphémisme

 

Un jeu de formes est apparu,

Une robe, dentelle pâle,

Glisse sur les marches nues ;

Une lueur est au matin, elle est son râle.

 

Y as-tu déjà joué ?

Ce jeu, ces formes de mère,

Regarde, il dévale l'escalier,

Son poids est léger comme la pierre.

 

Amandine Reist


Semaine 27


Semaine 26


Semaine 25


Semaine 24


Semaine 23

C'est comme retirer au peintre ses pinceaux, à l'écrivain sa plume, au musicien sa portée, au réalisateur sa caméra ...
Et finalement au photographe son œil, d'un coup d'épaule et d'une envolée de scooter.

Faites que votre semaine soit plus belle que la mienne.


Semaine 22

Rentrée, rentrée ...


Semaine 21


Semaine 20

Semaine qui inaugure mes premiers essais à l'argentique.

Certains disent que c'est un retour aux sources, d'autres que ça fait "hipster" et que c'est la mode.
 Je dirais que c'est plaisant, et que ceka permet de prendre les photos en réfléchissant, et ne plus en prendre 1000 pour passer des heures sur Photoshop et prendre des gigas en trop.


Semaine 19


Certains la reconnaîtrons, d'autres non.


Tout comme elle ...
... que votre semaine soit belle.



Semaine 18

Eve


Semaine 17



Semaine 16


Une photographie assez spéciale cette semaine, magnifiquement accompagnée d'un poème d'Amandine Reist - non, sublime.



Recommencer

Le doute crie et meurt
Dans mon œil ; le reflet sélène
Sur mes paupières affleure,
Je vois ses contours de porcelaine.

D'un mot mes lèvres quittent
L'horizon vain de la réalité ;
Tomber, comme une fuite,
Vers demain je veux tomber.

Amandine Reist



Semaine 15



Semaine 14

Chocolat - Chocolate - Schokolade - Cioccolato - Choklad - Czekolada - шоколад - σοκολάτα - seacláide - チョコレート - csokoládé - ช็อคโกแลต - sokola - شوكولاتة - súkkulaði - 巧克力 - txokolatea ...
Qu'importe dans quelle langue, c'est du chocolat !


Semaine 13


Cette semaine, une photographie prise à la belle de mai, à Marseille.



Semaine 12

Anonyme
Rire ou pleurer,
Ce sont les mêmes larmes ;
L'oubli où l'éternité
Contre la vie sont les mêmes armes.
Les lignes divergent, se croisent et s'adorent
Sur les traits que l'on ne voit pas ;
Quelques plis sur une peau qu'on abhorre,
Couvrent les mots que l'on ne dit pas.
Le goût sur les lèvres est salé,
De douces pensées animent
L'homme triste, seul et dévoué ;
Adieu, âme anonyme.
Amandine Reist

Semaine 11



Semaine 10


Cette semaine, une photo prise lors de l'inauguration de la ligne 3 du tramway marseillais (dont l'utilité reste contestable).

Révisions ante-examens pour certains, vacances pour d'autres ...
Dans tous les cas, que votre semaine soit belle !



Semaine 9

 

Oui, cette semaine deux photos en une, après une semaine merveilleuse passée à Lourdes.
J'espère que ça vous plaira, comme d'habitude.



Semaine 8

Comme promis, les photos de l'expo Jean-Paul Gaultier, au Grand Palais. J'espère que ça vous plaira.


Semaine 7

 
Après une semaine passée à Paris, voici la photographie de la semaine, un vendeur photo du boulevard Beaumarchais.

 

Et la semaine prochaine, une collection de photos prises lors de l'expo Jean-Paul Gaultier.
Il faudra patienter, mais vous ne serez pas déçus !


Semaine 6


Cette semaine, une photographie d'un brocanteur à Bordeaux, lors de la foire de printemps.



Semaine 5


Cette semaine une photographie d'un danseur au Vieux-Port, à croire que cette ombrière attire toutes sortes d'activités. J'espère que ça vous plaira, accompagnée par la chanson sur laquelle il dansait : https://www.youtube.com/watch?v=Vfm20xbo0TQ (Libertine de Mylène Farmer)



Semaine 4

Avenir

Les eaux des fontaines,
Dans l'abîme de ses yeux,
Ont écorché les vaines
Lueurs des longs adieux.

Il a suffi d'un regard
Pour épancher le rire,
D'une seule rose, tant d'égards,
Au destin, pour la séduire.


Amandine Reist

Semaine 2


Immortel

Il a baissé l’œil, las,
Son pas est lourd, son pas est frêle ;
L'homme contemple les courbes de son ombre ; elle s'efface,
Baignée de lumière qui à ses teintes se mêle.

La couleur du destin veut s'affranchir
De la ville, tous ces maux,
Et ce bois clair n'essuie jamais le rire
Sur ses lèvres, à demi-mot.

Interdit de dévoiler ses pleurs,
Des roses comme des larmes, une larme épanche la fleur
Dans les matins assombris.

Interdit de prière,
Les mots comme les siens, les siens sont colère,
Et un jour, tomberont dans l'oubli.


Amandine Reist


Semaine 1